Depuis une année, la crise due à la pandémie de SARS-Cov2 bouleverse le monde entier. Jamais depuis la deuxième Guerre Mondiale, les sociétés humaines n’ont connu un tel séisme donnant l’impression que tout est suspendu à l’évolution de la pandémie et que les autres crises, celles qui nourrissaient l’actualité, ont été mises sur « pause ». Une réalité ou une illusion ?
Un rapide tour d’horizon montre qu’en Russie, le principal opposant au régime, Alexeï Navalny, a été arrêté ainsi que plusieurs milliers de manifestants descendus dans la rue pour protester. En Chine, le génocide des Ouïghours se poursuit loin des caméras en dépit des protestations internationales. A Hong Kong, la répression s’intensifie avec l’arrestation de nombreux leaders du mouvement démocratique. En Biélorussie, la situation des droits de l’homme continue à se détériorer. En Italie, comme si de rien n’était, les petits jeux politiciens battent leur plein. Bonne nouvelle quand même pour la démocratie : Joe Biden est finalement entré à la Maison Blanche.
Et pendant ce temps-là, la faucheuse continue sa moisson. Plus tard, on se souviendra peut-être que le 24 janvier 2021, la pandémie de SARS-Cov2 aura tué plus de citoyens des Etats Unis d’Amérique que la deuxième Guerre Mondiale. JDR
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On ne pouvait pas imaginer une autre solution à la situation provoquée par Donald Trump que celle qui a prévalu. La bonne nouvelle a été la résistance sans faille des responsables locaux républicains à la pression exercée par ce président, elle a permis une sortie de crise sans trop de dégâts.